- La position d’un mot-clé = le rang occupé par un site web dans les résultats Google pour une requête précise.
- La position détermine votre visibilité : le top 3 Google capte 54,4% des clics, la 1ère position seule en génère 27,6%.
- Facteurs multiples : qualité et fraîcheur du contenu, aspects techniques du site, backlinks, expérience utilisateur, concurrence et mises à jour Google.
- Méthodes fiables pour le suivi : démarrez avec Google Search Console (gratuit), puis passez à des solutions avancées comme Followords ou SEMrush.
- Optimiser en continu : travaillez vos mots-clés en positions 2-10 pour des gains rapides et exploitez les Momentum positifs.
Comprendre la notion de position d’un mot-clé
Qu’est-ce que la position d’un mot-clé en SEO ?
La position d’un mot-clé en SEO correspond au classement qu’occupe une page web dans les résultats de recherche Google pour une requête saisie. Cette position s’exprime par un chiffre, de 1 à 100. En dehors du top 100, les pages sont considérées comme non classées pour la requête en question.
Prenons un exemple : si vous tapez “peintre bordeaux” et que votre site apparaît à la 1ère place dans les résultats organiques, votre positionnement est… 1. Simple, non ?

Un expert SEO utilise la position sur un mot-clé comme un indicateur clé de la performance de la stratégie de référencement mise en place. Plus le site est bien positionné, plus il est visible, ce qui est crucial pour générer du trafic organique et de potentiels clients.
Pourquoi la position d’un mot-clé est essentielle pour le trafic
Un bon positionnement fait toute la différence. Les statistiques parlent d’elles-mêmes : selon Backlinko, les trois premiers résultats captent 54,4% des clics et la 1ère position concentre à elle seule 27,6% des clics. Au-delà de la position 10 (première page), le taux de clic chute drastiquement sous les 2%. En d’autres mots, si vous ne figurez pas dans le haut du classement, vous n’êtes pas en mesure de générer un trafic significatif.
Mais ce n’est pas seulement une question de visites sur votre site. Être bien positionné sur des mots-clés stratégiques offre deux avantages majeurs :
- Générer des conversions : plus de visiteurs qualifiés car ils recherchent activement vos produits ou services, donc plus de chances de transformer une recherche en action concrète.
- Envoyer un signal de pertinence : figurer dans les premiers résultats inspire confiance à l’égard de votre marque. Les internautes associent naturellement visibilité et crédibilité, car ils savent que les moteurs de recherche appliquent des critères stricts pour classer les pages.
Et il y a encore mieux : contrairement aux campagnes publicitaires, votre positionnement ne s’arrête pas dès que vous cessez de payer. Il peut être durable avec le bon suivi, une stratégie SEO efficace et des optimisations régulières sur vos contenus.
Les facteurs influençant la position
La position d’un mot-clé ne dépend pas d’un seul critère mais d’un ensemble de signaux, internes et externes. En clair, il faut regarder ce qu’il se passe sur votre site… et autour.
Facteurs internes (on-page / techniques) :
- La qualité et la fraîcheur du contenu : un texte pertinent, riche, bien structuré et mis à jour fréquemment, qui répond à l’intention de recherche cachée derrière la requête de l’utilisateur.
- L’optimisation technique : vitesse de chargement, compatibilité mobile, indexation correcte des pages, balises bien construites.
- L’expérience utilisateur : ergonomie, navigation fluide, design accessible, tout ce qui permet à vos visiteurs de rester plus longtemps.
Facteurs externes (off-page et autres) :
- L’autorité de votre domaine : obtenir des liens externes (backlinks) de qualité depuis d’autres sites web crédibles reste un signal fort pour les moteurs.
- La concurrence : si vos rivaux travaillent activement leurs contenus, utilisent plus de leviers que vous, vos positions peuvent chuter.
- Les mises à jour de Google : chaque Core Update peut affecter drastiquement les pages de résultats, et redistribuer les cartes…
À cela s’ajoutent des variables contextuelles liées à l’utilisateur :
- La géolocalisation et l’historique de navigation.
- Le terminal utilisé (PC, tablette ou mobile).
Vous l’aurez compris : la position n’est jamais figée. Elle évolue sans cesse. Ce n’est pas une vérité absolue, mais un indicateur clé de votre performance SEO. L’important est de savoir l’interpréter pour trouver où vous vous situez sur votre marché… et où vous pouvez aller.
Comment vérifier la position de ses mots-clés
Vérification manuelle via Google
La méthode la plus simple : tapez la requête dans Google et voir où votre site apparaît. Bien que rapide, ce n’est pas fiable. Pourquoi ? Car les résultats changent selon la localisation.
Prenons un exemple : le mot-clé “domiciliation” affiche une SERP à l’intention de recherche transactionnelle à Paris, c’est-à-dire que les personnes recherchent une société de domiciliation, tandis qu’à Marseille, ce même terme affiche une SERP à l’intention informationnelle, où les personnes cherchent des informations sur comment domicilier leur entreprise. En conclusion, il est impossible d’avoir un site occupant la même position entre ces deux villes.
Cette méthode peut suffire pour un suivi ponctuel de quelques mots-clés, mais elle devient d’autant plus fastidieuse si vous souhaitez checker des centaines de requêtes. Sans compter que vous n’avez aucun historique de vos évolutions.
Les méthodes fiables pour suivre le positionnement SEO
Avant de choisir une méthode pour suivre vos positions SEO, il est important de savoir que toutes ne se valent pas. Certaines offrent une vision partielle, d’autres vont beaucoup plus loin. Le tableau ci-dessous résume les principales approches, avec leur degré de fiabilité.
Méthode | Description | Degré de fiabilité |
---|---|---|
Navigation privée (mode incognito) | Supprime l’impact de l’historique personnel, limite la personnalisation des résultats, mais la géolocalisation reste active. | (faible) |
Proxies et VPN | Permettent de simuler des recherches depuis différentes localisations pour comparer les résultats selon les zones géographiques. | (moyen) |
Outils SEO tout-en-un (SEMrush & Ahrefs) | Plateformes globales qui intègrent le suivi de positions parmi d’autres fonctionnalités SEO/SEA. Fiabilité correcte mais pas toujours optimale (fréquence et précision variables). | (moyennement élevé) |
Outils spécialisés (Followords, Ranxplorer, SE Ranking, etc.) | Réalisent des milliers de recherches automatisées et stockent l’historique pour détecter les tendances. | (très élevé) |
Les meilleurs outils pour suivre la position de ses mots-clés
Avant d’investir dans des solutions avancées, il est utile de commencer par un outil de suivi position Google gratuit grâce à la Search Console. Mais pour aller plus loin, il existe de nombreux logiciels SEO spécialisés capables de vous offrir une vision beaucoup plus fine et stratégique. Dans ce comparatif, découvrez lesquels choisir selon vos besoins et votre budget.
Google Search Console (gratuit)

Google Search Console est l’allié de base de tous les webmasters et consultants SEO. Un outil gratuit directement relié à votre site web et aux données officielles issues des pages de résultats du moteur de recherche.
Dans l’onglet “Performances”, vous trouverez un tableau qui vous indique les requêtes, le nombre d’impressions (combien de fois votre site est apparu), les clics générés et la position moyenne. Ces données couvrent également les 16 derniers mois, et permettent des comparaisons entre les périodes.

Les inconvénients ? Les données sont agrégées sur plusieurs jours et il est impossible de suivre l’évolution au fil du temps, malgré l’ajout récent d’un rapport “24 heures”. De plus, la métrique sur votre positionnement n’est pas reconnue comme fiable.
Vous n’avez également aucune visibilité sur des métriques clés telles que la part de voix, exprimant votre part de marché en ligne et non plus des données sur vos concurrents. Certains mots-clés sont également anonymisés et ils ne peuvent apparaître dans le tableau. Embêtant si vous avez une stratégie visant des mots-clés à longue traîne… Search Console reste néanmoins l’outil de référence pour identifier vos termes les plus performants.
Followords : l’outil de suivi de position 100% français

Followords est un outil français pensé pour les freelances, agences et équipes SEO qui veulent un suivi quotidien simple et efficace. Contrairement aux suites tout-en-un (SEMrush, Ahrefs, etc.), on se concentre exclusivement sur Google, avec des mises à jour automatiques chaque jour, un suivi géolocalisé précis et la possibilité de comparer vos résultats avec ceux de vos concurrents.
Notre grand atout : un dashboard clair et un template Looker Studio prêt à l’emploi, qui présentent toutes vos données clés (positions, position moyenne, pages positionnées, évolutions sur plusieurs périodes, part de voix, etc.). Et le meilleur dans tout ça, c’est que c’est configurable en 3 minutes par n’importe qui !
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SEMrush et Ahrefs (les références internationales)
Difficile de ne pas citer le leader et le challenger des outils SEO : SEMrush et Ahrefs. Ces plateformes tout-en-un dominent le marché grâce à de nombreuses fonctionnalités allant au-delà du suivi de positionnement.

La force de SEMrush réside dans la richesse de sa base de données et ses analyses concurrentielles très poussées. Le suivi de position est également apprécié, bien que la mise à jour des données ne soit pas synchronisée. Concrètement, on peut avoir un mot-clé avec une position d’il y a 4 heures et un autre mot-clé avec une position d’il y a 3 jours. L’interface est dense, même certains profils SEO peuvent éprouver des difficultés à trouver les informations. Les plans sont assez chers, surtout pour de petits volumes de mots-clés.

Connu comme le grand rival de SEMrush, Ahrefs s’est bâti une réputation grâce à sa base de données backlinks, la plus vaste du marché. Bien que disposant d’un Rank Tracker, la plateforme n’est pas forcément utilisée pour cette fonctionnalité en priorité.
Ahrefs est parfait si vous cherchez la profondeur des données et un suivi global de vos performances SEO. Comme SEMrush, il demande un budget solide, mais reste une référence mondiale pour qui veut travailler sérieusement son référencement naturel.
MyRankingMetrics, Rankxplorer et autres alternatives
Tous les professionnels n’ont pas besoin d’un mastodonte comme SEMrush ou Ahrefs. Le marché regorge aussi d’alternatives assez fiables et souvent plus accessibles, idéales pour les freelances, PME ou agences qui veulent un suivi SEO efficace sans se ruiner.
Outil | Prix d’entrée (2025) | Cible idéale | Points forts principaux | Limites |
---|---|---|---|---|
MyRankingMetrics | 32 €/mois | Agences, SEO avancés et grands comptes avec un pôle SEO | Indices QualityRisk/Zombie, IA pour maillage interne, suivi rétroactif sur 1 an, support expert français | Interface dense, réservé aux connaisseurs |
Ranxplorer | 326 €/an (~27 €/mois) | Agences, freelances & PME | Base massive dédiée au marché FR, analyse SEO & SEA, détection opportunités concurrentielles | Pas orienté backlinks, pas multi-utilisateurs en entrée de gamme |
SE Ranking | 59 €/mois | Agences, freelances, PME & Grands comptes | Excellent rapport qualité/prix, audits SEO, suivi concurrentiel, support francophone | Base moins riche que SEMrush/Ahrefs, connecteur Looker Studio réservé aux plans supérieurs |
Monitorank | 40 €/mois (1000 requêtes) | Agences, freelances, PME & Grands comptes | Suivi géolocalisé ultra-précis (ville/code postal), multi-plateformes (Google, Maps, Amazon, YouTube) | Interface sobre, top 100 payant (+30 %), apprentissage nécessaire |
AlloRank | 7,90 €/mois (50 mots-clés) | Freelances, TPE & PME | Simplicité maximale, suivi quotidien clair, alertes automatiques | Coût au mot-clé élevé, centré uniquement sur Google, peu adapté aux gros volumes |
Analyser et interpréter les données de positionnement
Détecter une baisse ou une hausse de positions
Les changements de positions sont la norme en SEO. Tous les jours, vous verrez votre classement bouger. Une hausse est le signe que vos efforts payent. Voir une baisse de position, ça peut piquer mais cela ne doit pas vous alarmer, c’est normal. En revanche, une chute brutale de 20 positions, là ça mérite votre attention.
Que faire dans cette situation ? Tout d’abord, il faut identifier vite ce qui se passe pour travailler sur les bons leviers. L’important est de contextualiser chaque changement. Est-ce que je suis le seul affecté ou mes concurrents, ou d’autres sites d’autres secteurs également ?
En général, un ou plusieurs facteurs peuvent expliquer cette fluctuation :
- Une mise à jour de l’algorithme de Google et une potentielle pénalité.
- L’arrivée de nouveaux concurrents sur votre thématique.
- Une modification de l’intention de recherche associée au mot-clé.
- Un problème technique sur votre site web.
Il est parfois difficile de cerner une cause précise du problème. L’idée est de collecter un maximum d’informations rapidement, puis de déployer des actions SEO sur la ou les pages affectées de votre site. Plus vous intervenez vite, plus vous avez de chances de limiter les dégâts, c’est-à-dire perdre des clients potentiels. Le meilleur allié pour vous permettre de monitorer ces évolutions, particulièrement sur vos mots-clés stratégiques, est un outil de suivi de position.

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Comprendre l’impact des mises à jour Google
Google déploie plusieurs milliers de mises à jour par an, mais seules quelques-unes ont un impact majeur sur les résultats. Les mises à jour « Core » (principales) peuvent bouleverser complètement les SERP en quelques jours.
Lorsqu’une mise à jour de l’algorithme survient, les positions peuvent bouger de façon spectaculaire. Certains sites gagnent drastiquement en visibilité pendant que d’autres chutent, voire disparaissent (et bon courage pour revenir !
Pour mieux comprendre cette volatilité des SERPs, il existe un outil simple mais efficace : Semrush Sensor. Il mesure en temps réel l’agitation des résultats de recherche. Plus l’indicateur se rapproche de 10, plus la période est marquée par de fortes turbulences. Autrement dit, si l’aiguille s’affole, attendez-vous à voir vos pages grimper… ou dégringoler.

L’analyse de ces périodes révèle beaucoup sur la santé SEO et la résilience de votre site. Si vous respectez les recommandations de qualité de Google : contenu original et pertinent centré sur les besoins de votre audience cible, expérience utilisateur soignée, technique irréprochable et pas d’achat massif de backlinks, tout devrait bien se passer !
Améliorer la position de ses mots-clés sur Google
Optimiser les contenus existants en identifiant les mots-clés à fort potentiel de croissance
Certaines requêtes sont de véritables pépites qui demandent juste à exploiter au bon moment et de la bonne manière. Je vous partage 4 quick-wins que j’utilise quotidiennement pour booster les performances SEO de mes sites ou celles de mes clients.
Technique n°1 – Les positions entre le rang 2 et 3
Repérez vos mots-clés proches du top 1, et vous connaissez désormais les enjeux de cette position et son CTR associé (27,6%). L’idée ici est d’enrichir votre contenu, soit en ajoutant quelques paragraphes soit par un enrichissement sémantique, c’est-à-dire des termes longues traînes associés ou des synonymes. Vous pouvez également regarder les termes ou phrases présentes dans les méta descriptions de la SERP, et les insérer le plus haut possible dans votre contenu.
Technique n°2 – Les positions dans la plage 4 et 10
Même mécanisme que pour la première technique avec en complément le fait de consulter les contenus concurrents. L’objectif ici est de comprendre d’éventuelles parties manquantes mais aussi de décerner la particularité de chacun, et de les intégrer naturellement à votre contenu en ajoutant votre patte d’expert sur le sujet. On ne copie pas, on s’inspire et on enrichit avec sa connaissance sur le sujet.

Technique n°3 – Les termes mal positionnés mais avec au moins 1 clic
Le principe ici est de se rendre dans Google Search Console et de filtrer le tableau pour avoir toutes les requêtes mal positionnées (4 à 20), mais qui ont suscité au moins 1 clic sur la période. Avec quelques optimisations, il est possible d’exploiter un potentiel parfois insoupçonné.
Technique n°4 – Profiter du momentum positif
C’est une astuce peu répandue mais diaboliquement efficace ! Concrètement, si vous constatez un gain surprenant de position sur un mot-clé, par exemple gagner 10 positions en 24h ou plus de 20 positions en une semaine, ce n’est pas un hasard. C’est le signe que Google apprécie votre contenu et revient l’explorer plus souvent.

Que faire dans ce cas là ? Profitez de ce moment pour améliorer votre contenu en restant fidèle à l’intention de recherche, ajouter des exemples concrets, des listes à puces ou un tableau par exemple. Répondez aux micro intentions pour proposer encore plus de valeur ajoutée à votre texte. Bref montrer à Google, et à vos utilisateurs, que vous méritez cette nouvelle place !
Travailler la structure et l’arborescence du site
Pour améliorer la position de vos top mots-clés, un autre levier à exploiter est le SEO technique. Assurez-vous d’avoir une architecture claire qui facilite le travail des robots des moteurs de recherche. Vos pages les plus importantes doivent être accessibles en 3 clics au maximum. Plus votre page est enfouie profondément dans l’arborescence de votre site, moins elle a de chances de bien se positionner.
Partez de la position d’un nouvel utilisateur, est-ce que vous pouvez facilement trouver cette page sans connaître le site ? Si la réponse est un non, vous devez revoir l’emplacement de cette page. Tout comme chaque nouvel utilisateur qui aura de la peine à trouver votre contenu, c’est le même scénario pour Google.
En parallèle de l’accessibilité de cette page dans votre architecture, le maillage interne joue un rôle important dans sa mise en valeur. Si elle est orpheline, c’est-à-dire qu’aucune de vos pages ne sont liées à elle, il n’y a aucune transmission de jus de lien. En d’autres mots, elle ne profite pas de l’autorité de votre domaine.
En plus de cette vérification, reliez vos pages entre elles de manière naturelle, en variant les ancres (mot-clé cible de la page, mots-clés secondaires et champ lexical). Une page qui reçoit beaucoup de liens internes signale à Google son importance dans votre site.
Déployez également une stratégie de topic clusters : une approche qui consiste à créer une page pilier optimisée sur une requête principale (votre mot-clé central), puis à l’entourer de pages connexes traitant des sous-thématiques. Chaque contenu renvoie vers la page pilier et entre eux, formant un maillage interne solide.
Enfin, optimisez aussi vos URLs pour qu’elles soient courtes, descriptives et permettent à vos utilisateurs et à Google de comprendre leur emplacement sur le site. Une URL comme “blog/seo/position-mot-cle” est infiniment plus pertinente qu’une URL générique type “/article-74-04-09-2025”.
Tous ces détails, une fois additionnés, pèsent lourd dans l’algorithme de classement de Google. Mis bout à bout, ils font souvent la différence et contribuent directement à un meilleur positionnement sur vos mots-clés stratégiques.
Développer le netlinking et l’autorité de domaine
L’acquisition de backlinks est un levier puissant pour à la fois booster votre site, mais aussi des pages stratégiques. Pour obtenir des liens de qualité, idéalement en lien avec votre thématique, produisez des contenus de haute qualité facilement partageables. Par exemple :
- Études de cas détaillées et chiffrées : des preuves concrètes qui inspirent confiance et sont souvent reprises comme référence.
- Études sectorielles et baromètres annuels : analyses de marché, statistiques inédites, données que tout le monde voudra citer.
- Classements et comparatifs : “Top 10 des outils SEO”, “Meilleurs plugins WordPress en 2025”… parfaits pour générer des liens naturels.
- Interviews d’experts ou de leaders d’opinion : un contenu unique et crédible qui attire à la fois des lecteurs et des backlinks.
- Infographies claires et attractives : visuelles et faciles à intégrer, elles se partagent spontanément.
- Livres blancs et guides pratiques : des contenus premium qui démontrent votre expertise et donnent envie d’être mentionnés.
- Templates et checklists téléchargeables : ultra-pratiques, réutilisables et souvent cités dans d’autres contenus.
- Contenus interactifs (quiz, simulateurs, calculateurs, etc.) : ludiques et engageants, ils incitent naturellement au partage.
- Podcasts ou vidéos riches en insights : un format dynamique qui attire des audiences variées et encourage l’intégration en lien.
- Méthode Skyscraper (Brian Dean, Backlinko) : identifiez les contenus concurrents déjà bien positionnés et qui ont généré des liens. Créez une version meilleure (plus complète, plus à jour, plus visuelle), puis contactez les sites qui pointent vers vos concurrents pour leur proposer d’ajouter (ou remplacer) leur lien par le vôtre.
- Backlinks communs : analysez les liens que plusieurs sites bien positionnés sur votre mot-clé ont en commun. Identifiez les auteurs de ces contenus, ajoutez-les sur LinkedIn et engagez la conversation en mentionnant des points précis de leurs articles. Cette approche personnalisée est bien plus efficace qu’un message générique et augmente vos chances d’obtenir un lien.
Pas besoin de centaines de liens, quelques liens bien placés suffisent parfois à améliorer votre positionnement sur vos mots-clés. Un lien depuis un site d’autorité dans votre thématique vaut son pesant d’or. Mais attention : la qualité prime largement sur la quantité.
Les liens de mauvaise qualité peuvent faire plus de mal que de bien. Évitez les fermes de liens, les échanges massifs, et tout ce qui paraît artificiel. Google détecte ces pratiques et pénalise sévèrement les sites qui les utilisent.
Erreurs à éviter dans le suivi des mots-clés
Se focaliser uniquement sur la position comme seul indicateur de performance
Je me répète peut-être, mais c’est important : la position d’un mot-clé n’est qu’un indicateur. Elle donne une idée, mais elle ne raconte pas toute l’histoire. Prenons un cas simple : une page qui se classe en 1ʳᵉ place sur une requête sans volume de recherche (quasi aucune impression sur Google Search Console). Oui, vous êtes premier… mais si personne ne tape ce mot, vous n’aurez ni clics, ni trafic, ni de conversion. Autrement dit, beaucoup d’efforts pour zéro retour.
L’analyse de vos performances doit être complétée par une surveillance plus large des mots-clés associées à vos pages et de la qualité du trafic.
En effet, se focaliser sur un ou quelques mots-clés n’a plus énormément de sens de nos jours. Dans la réalité, une page peut se positionner sur des dizaines, voire centaines, de requêtes différentes. Se focus uniquement sur la position principale revient à ignorer tout un prisme de vos performances, et parfois même de passer à côté d’un gros potentiel.
De plus, les professionnels du SEO regardent d’autres métriques que la position via Google Analytics et la Search Console : les clics, le taux de clics (CTR), les impressions, l’évolution des sessions organiques, le taux de conversion, mais aussi des signaux utilisateurs tels que le temps passé sur la page ou le taux de rebond. Pourquoi ? Car ces données racontent une histoire bien plus riche que la simple position. Utilisez ces informations en complément de celles de votre outil de suivi de positionnement pour identifier vos véritables mots-clés stratégiques, ceux sur lesquels il faut concentrer vos efforts.
Ignorer l’intention de recherche derrière le mot-clé
Chaque requête cache une intention de recherche SEO spécifique, et parfois de multiples micro intentions. Un internaute peut vouloir s’informer, comparer, acheter ou même visiter un lieu. La vraie question à se poser est simple : la réponse que vous proposez correspond-elle vraiment à ce que cherche votre audience cible ?
Ignorer cette dimension, c’est prendre le risque de rédiger pour le mauvais public, et donc de positionner le mauvais contenu sur le mauvais mot-clé. Résultat : moins de clics, moins de conversions… et beaucoup de temps perdu.
Analyser les résultats actuels qui se positionnent bien pour comprendre quel type de contenu est privilégié par Google. Adaptez votre contenu à cette intention pour faire la différence sur votre classement et veillez à ce que votre offre soit pertinente par rapport à ce qui est attendu.
Dans ce cas, vous avez la possibilité de viser une double visibilité : un contenu informationnel qui capte l’audience en amont, et une page transactionnelle optimisée pour convertir. C’est ce qu’on appelle le multi ranking : couvrir plusieurs intentions sur un même mot-clé avec des contenus distincts et complémentaires.
Négliger les longues traînes et les variantes lexicales dans votre suivi
Les mots-clés courts et génériques ont tendance à attirer toute notre attention, mais ils convertissent généralement moins bien que les requêtes longues traînes. Par exemple, “ordinateur dell” suscite énormément de recherches par mois, mais “ordinateur dell inspiron 15” révèle une intention d’achat bien plus précise, bien que moins recherchée. En d’autres termes, si votre page répond à l’intention, vous serez en mesure de générer un trafic très qualifié et avoir un très bon taux de conversion.
Ces requêtes, composées de plusieurs termes, sont aussi moins concurrentielles. Il est donc plus facile de se positionner dessus que sur la requête courte traîne. Par conséquent, elles ont tout autant leur place dans le suivi quotidien de vos positions.
Les variantes lexicales méritent également votre attention. Une page peut très bien se positionner sur des variantes de votre mot-clé principal. Prenons la requête “bateau à vendre”, qui a dans son champ les mots suivants: “embarcation à vendre”, “barque en vente”, “navire en solde”, etc. Chacune de ces requêtes attire un public légèrement différent mais Google peut proposer la même liste de résultats en raison de la forte proximité sémantique des termes. Intégrer ces synonymes dans votre contenu permet ainsi d’élargir votre portée. Une nouvelle fois, il ne faut pas non plus négliger le suivi de ces expressions.
FAQ sur la position des mots-clés
Qu’est-ce qu’une position de mot-clé ?
La position d’un mot-clé correspond à la place occupée par un site web dans le classement des résultats de Google pour une requête donnée. Plus la position est haute, plus votre page a de chances d’attirer une grande partie d’un trafic qualifié et de générer des conversions.
Quelle est la meilleure position à viser sur Google ?
La réponse est simple : le top 1 de la première. Pour cause, cette position capte 27,6% des clics de la page de résultats. Mais dans la réalité, on vise généralement le top 3, suscitant le gros du trafic. En effet, la deuxième position permet de générer 15,8% du trafic et la troisième, 11%. Sur des requêtes populaires, cela peut représenter des centaines, voire des milliers de visiteurs par mois.
Comment trouver ma position sur un mot-clé sur Google ?
La position d’un mot-clé dépend de plusieurs paramètres : la requête tapée par l’utilisateur, sa géolocalisation ou son historique de navigation. Pour obtenir un aperçu rapide, ouvrez google.fr en navigation privée et tapez votre expression. Vous verrez peut-être votre site apparaître en 1ʳᵉ page sur une requête, mais seulement en 3ᵉ sur une autre.